France
Je suis allée chez le notaire pour céder l’appartement à mon fils et il m’a convaincue de ne pas le faire !
Permettez-moi de commencer mon histoire en disant que je vis seule depuis quelques années maintenant. Mon fils est parti étudier dans une autre ville, y a trouvé une petite amie et est resté pour fonder une famille. Mon mari et moi avons vécu ensemble pendant longtemps, mais il est décédé il y a trois ans. Il était encore jeune et en bonne santé, mais son cancer était incurable.
Or, mon fils a récemment annoncé que sa petite amie était tombée enceinte, et ils organisent enfin un mariage. Ma joie n’a pas connu de limites, car c’était deux vacances en même temps ! La seule chose qui m’ennuyait, c’est que je n’avais pas les moyens financiers d’offrir un cadeau décent à mon fils.
Sans hésiter, j’ai décidé d’aller chez le notaire pour signer l’appartement en faveur de mon fils. Tant que je serai en vie, je les aiderai, je leur apprendrai tout ce que je peux, et quand je ne serai plus là, ils auront leur propre nid. Lorsque mes voisins l’ont appris, ils ont commencé à me dissuader, l’explication principale étant que lorsque je ne serais plus là, l’appartement irait de toute façon à mon fils, et que j’avais donc besoin d’un autre cadeau. Mon frère m’a même proposé de me prêter de l’argent pour que je puisse acheter autre chose, mais j’ai décidé que c’était la meilleure solution pour moi. Après avoir rassemblé tous les documents, je me suis rendue chez le notaire local.
J’ai été accueilli par une jeune femme qui m’a écouté attentivement et m’a finalement demandé : “Vous êtes très bien de vouloir faire un tel cadeau à votre fils, mais je voudrais vous demander si vous aurez un endroit où vivre en plus de cet appartement ? Peut-être une maison de vacances ou un garage ?
– Non, mais qu’est-ce que cela a à voir avec quoi que ce soit ?” ai-je demandé, ne comprenant honnêtement pas ce qu’elle attendait de moi. Mais elle a commencé à me raconter des histoires de retraités comme moi qui avaient tout cédé à leurs enfants et qu’ils avaient ensuite jetés à la rue. Ces personnes âgées n’avaient aucun moyen de faire appel, car tout était légal.
Je me suis excusé et j’ai promis d’y réfléchir. Sur le chemin du retour, j’ai appelé mon frère et lui ai demandé de me prêter de l’argent, en lui racontant comment le notaire m’avait convaincu de ne pas faire d’erreurs. Il était surpris que quelqu’un ait réussi à me convaincre.
Bien sûr, je ne pense pas que mon fils pourra me jeter à la rue, mais il vaut mieux s’en prémunir, car on ne sait pas quel autre sort pourrait lui être réservé, ainsi qu’au caractère de sa femme.
D’ailleurs, ils ont emménagé avec moi. Maintenant que nous vivons ensemble et que nous attendons le nouvel arrivant, il n’y a pas de disputes, alors j’espère que nous continuerons à vivre en paix. Et l’appartement sera toujours donné à mon fils, mais après mon départ.