France
Le père de Krysia est parti travailler dans un autre pays et, à partir de ce moment-là, la famille de la jeune fille s’est retrouvée en grande difficulté.

Le père de Krysia a quitté la famille alors qu’elle n’avait que deux ans. Il n’a pas quitté la famille pour toujours, mais il a dit qu’il partait travailler dans un autre pays parce qu’ils n’avaient pas d’argent. Il n’était censé y rester que quelques mois, mais il est resté bien plus longtemps. Pendant qu’il envoyait de l’argent de l’étranger, Krysia vivait avec sa mère et sa sœur. Elles vivaient bien, ayant suffisamment d’argent de leur père. Cependant, ils ont bien ressenti l’absence de leur père, car peu après son départ, la mère de Krysia est tombée gravement malade. Elle a lutté longtemps contre la maladie, mais n’a finalement pas pu la supporter et a abandonné
Son père n’est même pas venu à l’enterrement, ce que Krysia a considéré comme une trahison. Après la mort de sa mère, elle a dû s’occuper de sa sœur, qui était encore un bébé, et elle est entrée à l’université où elle était occupée toute la journée à étudier ou à s’occuper de sa sœur. Elle n’avait pas de temps libre à consacrer, ne serait-ce qu’une demi-heure, pour s’occuper d’elle-même. De nombreuses années ont passé et Krysia n’a jamais pardonné à son père, ne lui demandant même pas de l’argent, car elle avait déjà trouvé un emploi et subvenait à ses besoins et à ceux de sa sœur. Bientôt, le grand-père de Krysia est décédé.
Comme il aimait beaucoup ses petites-filles, il a légué sa maison et sa vieille voiture à Krysia et à sa sœur. Krysia décide d’emmener la voiture dans un garage pour vérifier si tout est en ordre afin de pouvoir la vendre plus tard. À mi-chemin, la voiture s’est arrêtée. Krysia sort de la voiture, ne sachant que faire, quand soudain une jeep noire apparaît sur l’autoroute. Un homme en costume noir en sort, c’est le traître, le père de Krysia. Il l’a aidée à atteindre sa destination, il voulait lui parler, mais elle l’a repoussé et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il s’est rendu compte de l’erreur qu’il avait commise.
